1. |
Dégriser
03:43
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Les heures qui retracent
Les plis d’une chemise abîmée
Le temps de quelques verres
Le temps d’en avoir l’air
Dégrisé, comme le serait
Une veille d’orage ordinaire
Avant de partir en colère
Avant le nécessaire
La boucane qui entre et qui décante
Ton sang qui s’éclipse de l’attente
Ta cadence déferlante à se suspendre
Pour te traîner en carence
Péniblement jusqu’au fond de notre chambre
Dévoré par le désordre
Qui remonte le long de ta panse
Comment faire pour le taire
Voudrais-tu revenir en arrière?
La boucane qui entre et qui décante
Ton sang qui s’éclipse de l’attente
Ta cadence déferlante à se suspendre
Pour te traîner en carence
Péniblement jusqu’au fond de notre chambre
Si tu reviens encore
Sans t’annoncer
J’irai me poser au creux
D’un autre corps ...
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2. |
L'or et le plomb
04:18
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On a goûté l’or et le plomb
Brûlé l’alcool et la friction
On a valsé toutes les guerres
Laissé le feu surprendre nos arrières
On a mis les mots justes et les mots tendres
Pris l’armure la plus robuste pour se donner toutes les chances
On a coupé plusieurs cordons
Connu le bout de nos ambitions
On a fêté tous les records
On s’est jamais laissé aucuns temps morts, aucuns temps morts
On a collé nos corps, laissé passer le cyclone
Fait venir tous les renforts, pour ériger le dôme
Si on pouvait relier le fil des jours quand tombe le soir Si je pouvais démêler les ficelles de ta mémoire
Si je trouvais des mensonges plus faciles à croire
Saurais-tu t’y retrouver ?
On a détruit les cathédrales qui ne savent que crier aux scandales On s’est enfuit comme des voleurs
Quand on a vu s’approcher les tireurs, les tireurs
Et si le bateau coule et si le bateau tangue
Laisse-moi respirer pour deux, qu’on reprenne la route ensemble
Si on pouvait relier le fil des jours quand tombe le soir Si je pouvais démêler les ficelles de ta mémoire
Si je trouvais des mensonges plus faciles à croire
Saurais-tu t’y retrouver?
Et si tu cours encore
Et si tu cherches encore Rejoins-moi au départ Au départ
Et si tu cours encore
Et si tu cherches encore Rejoins-moi au départ Au départ
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3. |
Mieux s'y voir
03:45
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T'es partie d'un fleuve qui perdait son élan
Une cour intérieure à l'abri des volcans
Sans regarder l'heure t'as filé tranquillement
Pour mieux t'y voir
J'étais accostée à l'œil des ouragans
Qui m'ont aspiré dans un feu roulant
Sans m'arrêter j'ai glissée un instant
Pour mieux m'y voir
Mais sous la route s'affaisse
La chaleur épaisse
Qui brouille le jour en habitude
L'Hiver file comme un manège
Qui se désagrège et capitule
Entre hier et demain
T'es partout à la fois
On s'est donné l'adresse et le moment
Pour larguer le leste et fixer le courant
Emmaillotées on a pris le volant
Pour mieux s'y voir
Mais sous la route s'affaisse
La chaleur épaisse
Qui brouille le jour en habitude
L'Hiver file comme un manège
Qui se désagrège et capitule
Entre hier et demain
AAAhhhh ahhh
T'es partout à la fois
T'es partout à la fois
Entre hier et demain
T'es partout à la fois
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4. |
Passe par ma fenêtre
03:44
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Passe par ma fenêtre
Et si le cœur t’en dis sache que la porte est grande ouverte
C’Est comme ça qu’on s’entête
À briser tous les maux et les faire danser
Oh ici on regarde seulement les journées se rallonger
Oh ici la fête recommence que lorsque le jour est tombé
Sur ce toit
Viens sans qu’on attende
Ici les cœurs se posent et demandent qu’on les alimente
Prend pas trop d’avance
Et laisse tes ecchymoses se faire panser
Oh ici on regarde seulement les journées se rallonger
Oh ici la fête recommence que lorsque le jour est tombé
Sur ce toit
Si tu t’avances, viens saisir ta chance
Laisse ton corps te guider vers moi
Si tu t’avances, saisi bien ta chance
Tu pourras mener la danse
Laisse ton corps te guider
Oh ici on regarde seulement les journées se rallonger
Oh ici la fête recommence que lorsque le jour est tombé
Sur ce toit
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5. |
L'aiguille qui rapièce
03:50
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Premier café, premières nouvelles
Trajet forcé, premier noël
Faut prendre gare aux loups de mer
Pour ne pas les laisser prendre vos airs
Sourires figés, souvenirs banals
Comme sur une vieille carte postale
Faut brûler le charbon ardent
Pendant qu’il est encore temps
Si je pouvais effacer vos orages
Défaire les nœuds qui ternissent vos visages
Si je n’ai qu’une seule vérité
C’est qu’il n’existe rien
Que l’aiguille ne peut rapiécer
Carnet d’adresses, portrait de famille
Se retrouver dans une pupille
Faut pas se faire mettre au clou
Tant qu’on est tous entre nous
Si je pouvais effacer vos orages
Défaire les nœuds qui ternissent vos visages
Si je n’ai qu’une seule vérité
C’est qu’il n’existe rien
Que l’aiguille ne peut rapiécerX2
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6. |
Compter ce qui manque
04:00
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T'as enfin atterri
T'as compté ton change
Compté ce qui manque
T'as poussé un cri
Plus grand que ton ventre
Grand comme une salle d'attente
Si tu faiblis
En regardant ta montre
Fais le décompte, moi
J'ai pas choisi
De compter chaque seconde
Si on se croisait là-bas
Surtout ne t'attardes pas
Si on se croisait là-bas
Surtout ne t'attardes pas
Il n'y a plus rien
Défais tes bagages
Je t'en prie
Laisse pas traîner ton voyage
Tu te retrouves sans nom
Pris dans les photos du salon
Et si tu penses
Revenir casser ton silence
Penses aux départs
Qui font vivre les aéroports et font mourir les plantes
Si on se croisait là-bas
Surtout ne t'attardes pas
Si on se croisait là-bas
Surtout ne t'attardes pas
Il n'y a plus rien
Laisse-moi partir sans toi
Laisse-moi partir...
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7. |
Jouer dehors
02:28
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Tu pourras tout faire à l’envers
Tu pourras me regarder de travers
Plus tard, mais là va jouer dehors
Tu pourras changer de décor
Tu pourras changer de trottoir
Ta tête tient au bout de toute façon
Pourquoi veux-tu échanger tes jetons
T’as pas passé l’été en dedans
Pour te faire prendre par l’hiver au tournant
Au tournant
Va jusqu’où je peux te voir
Mais ne laisse rien pour plus tard
Si le vent mêle tes cheveux
Si tu ne veux plus te prêter au jeu
Ta maison
Peut t’avaler tout rond
Tu vas peut-être te faire jouer des tours
Tu vas peut-être en faire à ton tour
Les pièges ne font pas la différence
Entre ceux qui se taisent et ceux qui dansent
T’as pas gardé les pieds sur terre
Pour avancer sans jamais prendre l’air
Prendre l’air
Va jusqu’où je peux te voir
Mais ne laisse rien pour plus tard
Va jusqu’où je peux te voir
Mais surtout laisse tout au hasard
Oh oh oh
Va jusqu’où je peux te voir
Mais ne laisse rien pour plus tard
Va jusqu’où je peux te voir
Mais ne laisse rien
Va jusqu’où je peux te voir
Mais ne laisse rien
Va jusqu’où je peux te voir
Mais surtout laisse tout au hasard
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8. |
Sortir de ta tête
03:47
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Les yeux accrochés
Aux aiguilles de ta montre
Comme une vieille habitude qui trône
Images embobinées
Sur la même seconde
Qui repasse toujours sur les ondes
Ton corps qui gronde
Figé sur ton calorifère
Pendant que tombent
Doucement tous les hélicoptères
Te sortir de ta tête
De ton corps mécanique
Baisser la garde du phare
Te sortir de ta tête
Le corps en équilibre
Pour que tu puisses enfin voir
L’hiver encabané
Par ton état d’urgence
Qui se présente toujours en avance
Et les nœuds agrippés
Au bout de tes jambes
Ne cessent de serrer tant que tu restes en silence
Ton corps qui gronde
Figé sur le calorifère
Pendant que tombent
Doucement tous les hélicoptères
Te sortir de ta tête
De ton corps mécanique
Baisser la garde du phare
Te sortir de ta tête
Le corps en équilibre
Pour que tu puisses enfin voir
Que la fin du monde c’est pas demain
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9. |
Démêler nos corps
02:24
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Dors, encore
Et si penses à moi Mmmmhh
Et si tu penses à moi Mmmmhh
Cours, encore
Et si penses à moi Mmmmhh
Et si tu penses à moi Mmmmhh
On aura beau démêler nos corps
On aura tout essayé à tort
Si nos travers s’évaporent
On a peut-être pas fini d’y croire
Dis, on serait peut-être dû pour se voir Mmmmmhh
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